Nord-Kivu : L’épidémie à Virus d’Ebola s’implante de plus en plus à l’Est de la RDC.

Elle a été déclarée comme une Urgence Sanitaire Mondiale  par  l’Organisation Mondiale de la Santé. L’OMS a décidé d’appliquer cette dénomination   particulière à cette maladie, c’est  depuis ce mercredi 18 juillet en cours.  Trois jours après la confirmation de premier cas  à Goma.la population de Goma ne plaide que le vaccin pour se mettre à l’abri.

 L’Urgence Sanitaire Mondiale selon les critères de l’OMS, cela signifie que la situation est grave, soudaine, inhabituelle  ou inattendu dont les conséquences sanitaires  devront dépasser les frontières. Ceci peut exiger une  action internationale immédiate. Depuis 10 ans l’Organisation Mondiale n’a activé  que,  quatre fois cette décision, mais les autorités congolaises via le ministre national de la santé, Oly Ilunga  ont  salué  et confirmé cette décision  au cours d’un point de presse organisé à Goma ce 18 juillet 2019 à l’hôtel Karibu, quartier général de l’OMS pour le traitement d’Ebola au Nord-Kivu.  Le ministère congolais affirme que cette déclaration n’a nullement des conséquences graves sur les mouvements  déplacements de la population.

Ebola n’est pas un business

 Oly Ilunga n’affirme pas aussi que  cette déclaration  ne soit un prétexte pour que les Organisations humanitaires puissent lever plus fonds pour faire fonctionner leurs activités. Avec 1676 décès déjà enregistrés en RDC  et une dizaine de nouveaux cas chaque jour. Cette progression étonnante de la maladie à Ebola  6 mois après sa déclaration s’explique par la défiance de la population vis –à-vis des équipes médicales  et ces soupçons sur la réalité de la maladie qui faisaient fuir certains malades dans les Centres de Traitement.

Des causes d’amplifications

Aux conservations des cas, s’ajoute  des attaques répétées  des habitants contre les  Centres de santé  dont plus de 200 auraient été attaqués selon des sources de l’OMS. Par des causes avances, il y a les contextes sécuritaire et politique  très tendu après l’exclusion des villes de Beni et de Butembo du vote de 30 décembre 2018  qui selon les observateurs lucides avaient fait monté la défiance  de ces habitants.

Les leaders s’activent pour sensibiliser

 Dans la ville de Butembo, des différents acteurs sociaux estiment que,  les efforts communautaires commencent à apporter leurs fruits avec un recul du nombre de cas à Virus Ebola,  cela depuis un mois. L’épicentre de cette épidémie à Virus  Ebola  s’est déplacé de nouveau en ville de Beni, foyer d’origine de l’épidémie  où la situation se dégrade nettement  depuis le mois de mai dernier.  Selon les députés provinciaux, élus de Beni, c’est une preuve éloquente de relativiser l’optimisme des autorités politiques dans une zone fortement peuplée, marquée par mobilité intense des nombreux échanges avec les pays frontaliers.  Il faut que, la population de Goma en majorité souhaite se faire vacciner  contre cette épidémie, mais l’OMS dit ne pas avoir les vaccins en quantité pour toute la population estimée à plus d’un million d’habitants.

Norbert Mwindulwa

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