Plusieurs femmes venues des organisations partenaires du Mouvements Rien Sans les Femmes ont été formées ce mardi 20 décembre sur les leaderships, le mentorat ainsi qu’aux plaidoyers sensible au genre. une activité du projet Tufaulu Pamoja , appuyé par CAFOD et CEJP, mise en oeuvre par Rien Sans les Femmes sous le financement de l’Ambassade Suédois. C’était à la Maison de la Femme de Goma.
C’est dans une interview accordée à la presse au sortir de cet atelier que Florent Babi, Président national du Forum des Organisations Nationales Humanitaires et de développement en RDC(FONAHD), l’un des formateurs du jour a fait savoir aux journalistes que cette activité a pour objectif : « D’amener à savoir comment est-ce qu’ils doivent non seulement travailler avec la communauté et peuvent également accompagner les différentes personnes dans le sens de la relève » a-t-il souligné et d’estimer qu’à travers cet atelier , les femmes arriveront à s’impliquer dans les actions électorales et sensibiliser toute la communauté vis-à –vis des échéances électorales qui pointent à l’horizon. De ce fait, il pense que leur mission est de renforcer la capacité de tous les participants par rapport aux leaderships, mentorat ainsi qu’aux plaidoyers sensibles au genre. : « Notre cible, ce sont des leaders des organisations féminines et quand on parle de mentorat, c’est dans le sens de préparer la relève. C’est pourquoi, il est important que les leaders développent leur capacité pour mener à bien leur mission » a-t-il déclaré.
Se reconnaitre d’abord
Prenant la parole sur des notions de leaderships et mentorat ainsi que la Bonne Gouvernance, Mme Josée Ekwalabita Biene, Coordonnatrice de l’Union Nationale des Femmes et membre de Mouvement Rien Sans les Femmes a à son tour martelé que : « cette activité permettra aux leaders ayant pris part de se reconnaitre d’abord avant toute action sociale à mener » insiste-telle et de poursuivre que pour conduire un groupe des personnes, il faut se reconnaitre d’abord. C’est très important pour les femmes qui soutiennent les candidatures de leurs paires aux élections. A ce sujet , elle pense qu’elles doivent se reconnaitre avant tout , si , elles sont par exemple des femmes colérique, elle peut parfois vexer d’autres sans le savoir , une fois se reconnaitre, elle peut s’abstenir de certaines autres choses ou points qui peuvent nuire à son élection ou son électorat » explique-t-elle l’assistance.
Un engouement hors pair
Il faut dire que, cette série des formations ne fait que commencée et cette première a eu l’honneur d’avoir enregistré la présence remarquée des plusieurs femmes ambitieuses et leaders venues de quatre coins de la ville de Goma. L’atelier s’est tenu à la Maison de la Femme et à la satisfaction de tous.
Elias Haungama