Nord-Kivu-Goma : Congo Peace Network réunie les décideurs, les mouvements citoyens et la population pour favoriser une jouissance des Droits, Devoirs et Libertés pour tous

 L’Organisation Non Gouvernementale Congo Peace Net Work  a réuni  ce jeudi 27 Aout  2020  à Goma au tour d’un débat citoyen,   les autorités politico-administratives de la ville, Policières, militaires et les jeunes de leurs clubs de paix ainsi que la Société Civile. Le But est  de faire un état de lieu du comportement des uns et des autres en termes des réjouissances   des Droits, Devoirs et libertés durant la période de COVID-19.

le Chargé de communication de Congo Peace Network fait le point à la presse de Goma dans son bureau

 Selon Jonas Sindani , Le Chargé de Communication  et plaidoyer  à Congo Peace Network  explique que ,   c’est pour   discuter au tour d’ un débat citoyen portant sur  le thème  : «  l’exercice des Droits , Devoirs  et Libertés  Publiques  pendant  la Période  de la COVID-19 » . ces échanges sans tabous a fort la chance à ces différentes couches de  la population de Goma  afin de faire un état de lieu sur l’exercice  des Droits, Devoirs et Libertés Publiques Pendant la Période de cette Pandemenie qui a emporté des vies humaines  partout au Monde  ainsi qu’en RDC et à Goma en particulier . En effet , Congo Peace Network  a voulu à ce sujet donner  la parole à ses hôtes afin qu’ils réfléchissent sur les abus  des Droits Humains  constatés durant cette période précitée dans le but de proposer certaines pistes de solutions ainsi  favoriser  la meilleure  jouissance des droits , devoirs et libertés.

Congo Peace Network en plein atelier de sensibilisation sur les droits, devoits et libertés publiques de population à Goma

 A partir de ces échanges, cette cible  devra  connaitre personnellement sa part de responsabilité  dans le cadre  de ces libertés publiques garanties par notre Constitution de la République. C’est  pour quoi,  Maitre  Lina, Avocate de son Etat  a été explicite  devant son  assistance. Elle a parle plus  de  ce que  signifie réellement l’état d’urgence sanitaire, une période exceptionnelle où le Président de la République prenne des mesures exceptionnelles dans le but de  protéger ses concitoyens, c’est le cas par exemple  de la réduction des libertés publiques  pendant la période de COVID-19 où le droits de manifester a été  abrogé momentanément.   

une photo souvenir des participants en signe de cohabitation pacifique

La Police suit des ordres de sa hiérarchie

 Pour le Commissaire Supérieur de la Police Nationale Invité  à ses assises, la police  n’en fait que son devoir régalien   car elle  une mission de protéger la population et ses biens,  de faire  respecter les consignes des autorités : « la Police est réquisitionnée par les autorités et exécute des ordre  en appliquant la loi selon des mesures barrières éditées par les autorités , toutefois, il ne peut pas manquer des cas isolés  provenant de certains brebis galeux dans nos rangs  qui restent d’ailleurs des cas isolés »  déclare-t-il.   

Des avis  partagés avec les militants pro-démocraties

Cet avais n’a pas été certifié par  le militant du Mouvement citoyen LUCHA.   Lumumba Muhissa  soutient  qu’aucun  respect des Droits de l’Homme  n’a été respecté par les policiers  durant cette période : «  nos policiers se sont livres à commettre les bavures , arrêter la population  parce qu’elle n’a pas porté le cache-nez , est une violation des Droits de l’Homme, la rançonner  pour se faire de l’argent derrières ces décisions présidentielles  qui ne constituent pas une loi dans notre pays » déplore-t-il et  d’ajouter que , le rôle de la Societe Civile est de sensibiliser la population sur les engins de l’heure, mais il se fait qu’elle soit pris en étaux par les policiers  et jeter des temps en autres dans les cachots  pour raisons non justifiables. Le Militant de la LUCHA,  Lumumba de son nom  a également parlé de l’article  36  de la Constitution qui est foulé aux pieds  des autorités civiles et policières car  les manifestants ont  le devoir informer les autorités sur la tenue de leur manifestation et non  avoir  etre autoriser. Mais , ce qui se passe à Goma pendant la COVID-19, c’est le contraire de chose, même-si ces derniers  manifestent en respectant les mesures barrières, ils sont toujours arrêtés et rançonnés  par ceux-là, sensés de les sécuriser a –t-il regretté. Ce vendredi, c’est serait la dernière journée de ses assises  où les participants vont proposer  des pistes des solutions pour que les défis soulevés ce jour soient solutionnés. Une analyse sera au rendez-vous et  une perspective d’avenir  d’une meilleure jouissance  des Droits, Devoirs et Libertés Publiques de personnes  durant la période  de la pandémie au COVID-19.Norbert Mwindulwa    

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