Nord-Kivu : 200 corps sans vie des déplacés de guerre des victimes d’agression du M23-RDF, inhumés dans la dignité à Goma par la Ministre Chantal Mwavita

Ça eu  , ce  lundi 2 septembre 2024 sous le coup de 14 heures , heure locale de  Goma  que  les 200 corps sans vie  des déplacés de guerre ,   victimes de la barbarie  humaine du M23/RDF  ont été enterrés à Kibati , au cimetière du GENOCOST . Une  journée d’un  deuil collectif  suivi de  l’inhumation  a été effective, victimes. La cérémonie d’hommages  mérités  marquée par des  émotions troublantes  a été également visible. Cette cérémonie mortuaire, s’est tenue au stade de l’Unité de Goma  peu  avant  le départ  des corps  au cimetière  situé en   territoire de Nyiragongo.

C’est un lundi noir   pour  tous les congolais du monde entier,  les   200 corps sans vie  des  compatriotes  arrachés à la vie dans des surconstances affreuses  provoquées par une guerre de trop  à  l’Est de la RDC, des Circonstances  liées  à la  famine, aux  maladies, aux violences sexuelles au tours des camps des déplacés de guerre ou encore des noyades  de ces derniers à la quête d’eau potable dans le lac Kivu.  Voilà comment ces congolais  ont été précipités  de trouver  leur   dernière demeure après avoir subi de pleine figure  des épreuves tragiques dans les camps de déplacés de Goma et ses alentours. La cérémonie d’inhumation, marquée  par la présence remarquée des familles des victimes, des autorités établies ainsi que la population où l’on ne pouvait voir  sur leur visage,  une profonde tristesse.

Kinshasa  a été bien représenté

 

Les officiels présents, tant au niveau provincial que national,  représentés par la Ministre National des Droits Humains, Madame Chantal Shambu Mwavita a  souligné l’urgence de mettre fin à ce conflit dévastateur qui, depuis plus de 30  années, plonge la région dans une spirale de violence. La Représentante du Président Félix Tshisekedi  à cette cérémonie a rassuré l’assistance que, le  Chef de l’Etat n’aménage aucun effort   pour que l’Est de la République Démocratique du Congo  puisse recouvrer   la paix et la quiétude qui caractérisait sa population depuis des années.

Elles ne demandent que la justice soit faite

Prenant la parole,  les familles des victimes soutiennent que : ‘’  la justice et de paix sont exigées’’ et d’ajouter qu’elles profitent profité de cette occasion pour exprimer leur douleur intense. C’est le cas de  Madame Esther Kalinda, fille d’un opérateur économique disparu en 1996, a donné  un témoignage poignant, symbolisant le désespoir de ceux qui n’ont jamais pu offrir une sépulture digne à leurs proches. « Je prends la parole pour dire à nous tous ici et au monde entier qu’il y a des familles comme la mienne, la famille Kalinda, qui n’ont pas pu enterrer leurs proches. Il nous est difficile de dire ‘repose en paix, papa’, car son âme continue d’errer. Nous demandons au gouvernement, et à la ministre ici présente, de nous octroyer un endroit, où l’on peut graver les noms de nos parents, un endroit où l’on peut poser nos gerbes de fleurs. », A-t-elle lancée en face de l’assistance.

Des assurances ont été données

 

Un témoignage qui n’a pas laissé indifférente,  la ministre congolaise des Droits humains, Chantal Shambu Mwavita, qui a témoigné la détermination de Président de la République  afin de finir avec ces guerres. Ce message a été confirmé  par ses collègues, les ministres des Affaires sociales et de la Jeunesse venues pour les circonstances dans le but de soutenir les familles des victimes. Pour finir son speech, Mme Mwavita a réitéré l’engagement du gouvernement à rendre justice aux victimes de ces conflits interminables et à œuvrer pour le retour de la paix dans la région. Elle a promis également le processus  de repartions   en faveur des victimes de cette barbarie humaine

 

Fini les  hommages   au stade de l’Unité, les corps sont  conduits en cortège funèbre vers le cimetière GENOCOST,   un cimetière construit uniquement  pour  être  la dernière demeure de nombreuses victimes des conflits qui ravagent l’Est de la RDC par l’ingérence Rwando-Ougandaise en RDC.

Norbert Mwindulwa

 

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