Kinshasa-Procès du programme de 100 jours du Chef de l’Etat : La Defense estime que : « le Tribunal de la Gombe, incompétent et plaide pour la relaxation de leurs clients »

Le Tribunal de Grandes Instances de la Gombe à Kinshasa a pris avant-hier la cause en délibérée dans le procès de  programme d’urgence  de 100jours du Chef de l’Etat.  Cette Juridiction a fixé pour le 20 juin  encours  la lavée  de son verdict.  Quelques heures avant de conclure la journée de ce Mercredi 0 6 juin 2020  les prévenus ont fait leurs dernières déclarations sur ce procès Inédit en RDC.

La partie civile souhaite une condamnation maximale aux prévenus Kamerhé, Muhima et Jamal  pour corruption, détournement des derniers  et blanchissement illicite des capitaux. Elle a soutenu que le plan de décaissement  dans le cadre de ce marché public  pour des maisons préfabriquées  a été déjà établi  au mois de janvier 2019  avant  le lancement officiel  des travaux    de ce  projet de 100 jours d’urgences du Président de la République. Dans une chronologie des faits, actés posés par les prévenus ainsi que  sous la chaîne des dépenses  effectuées. L’Avocat de la République  Démocratique du Congo a avancé  cristallisation  des infractions,  c’est le cas par exemples  des détournements des derniers publics  par des factures de la firme SAMMY BO , de l’operateur économique  libanais  Sammy Jamal  adressé  à la présidence de la République en lieu et place de l’autorité contracte  avec à la clé un montant de décaissement qu’il aurait attribué au Prévenu Vital Kamerhé, alors Directeur des Cabinets du Chef de l’Etat.  Les avocats de la Défense notamment de Sammy Jamal ont essayé de remettre en cause l’exception de forme et  la compétence  matérielle  du tribunal  de Grandes Instances  de la Gombe. Par contre, les juges du tribunal  ont considéré les moyens d’exception  de la partie des prévenus comme étant sa plaidoirie. Au –delà de tout ça, les Avocats défenses de Jamal ont  attaqué  ceux de la République en qualifiant   leurs  argumentations des preducations sans  références bibliques. Ils font ainsi à l’allusion à l’obscurité dans les accusations de la partie civile et du Ministère publique. A cet effet,  ils plaidant pour  l’irrecevabilité de poursuite  de leurs clients.

Norbert Mwindulwa

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