En République Démocratique Congo, le dialogue proposé met en lumière la précarité de l’État de droit en République Démocratique du Congo.
La tension entre le judiciaire et le politique, incarnée par le dilemme de Kamulete, président de la Cour Suprême, souligne la vulnérabilité de l’institution face aux pressions politiques.
Son hésitation entre son devoir et les menaces implicites reflète la réalité d’un système judiciaire potentiellement soumis à des influences extérieures.
Kamerhé, par son appel à l’indépendance de la justice, représente un espoir de réforme et d’équité.
Il contraste avec le cynisme de Matata, qui met en évidence l’instrumentalisation possible du système judiciaire à des fins politiques.
L’absence de solution simple dans le dialogue renforce son impact, soulignant l’incertitude et la fragilité de la situation. L’enjeu principal est clair : l’avenir de la RDC dépend intrinsèquement de l’indépendance de sa justice. Le dialogue, par sa concision et son ambiguïté, invite à une réflexion approfondie sur le rôle crucial d’une justice impartiale dans une démocratie.
Ricardo olenga / RDC – Goma.