Analyse de fait sur la guerre à l’Est de la RDC : Rien n’arrête l’AFC/M23, plus ils avancent, moins ils rencontrent les résistances des FARDC, une réalité, réelle sur le terrain

Après  la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, celle de Bukavu, capitale provinciale du Sud-Kivu, vient de tomber    sous contrôle de l’armée révolutionnaire de l’AFC/M23.  Cette prise avec facilité   de la ville sœur de Bukavu laisse croire à tous les congolais qu’il n’y pas moyen  de freiner la progression  des rebelles. Ils sont déterminés, ils ont gagné d’arsenal militaire et gagnent la sympathie de la population par leur comportement professionnel.

Depuis cette résurgence de l’AFC/M23 en fin 2021, c’est avec regret que nous constatons que l’Armée Régulière congolaise  n’a jamais reçu  à stopper la progression de l’AFC/M23.  Depuis déjà un mois et demi, ils ont pris le contrôle  de la ville stratégique de Sake, dernier verrou pour entrer à  Goma. Goma  a tombé à son tour  et descendus vers le Sud-Kivu, deuxième grande ville, la plus importante  dans la région  de l’Est de la RDC.

Aujourd’hui nous affirmons sans avoir peur de nous contredire que les rebelles ont le contrôle total  du Lac Kivu, Goma  au Nord  et Bukavu  au Sud  de ce même Lac, donc tout le trafic maritime est sous contrôle de l’Armée Révolutionnaire. C’est très important économiquement car ceci facilite le ravitaillement  de deux peuples se trouvant dans ces deux provinces plus voisines et militairement,  cette frontière avec  tous les atouts  qu’ils ont , des troupes de renfort  peuvent venir  sans  beaucoup  de difficultés  sur lac que par terre où déjà les routes sembles  posées un problème de praticabilité.

Ils sont déterminés à leur objectif 

Nous constatons et remarquons une rapidité à ce qui concerne  l’avancée des rebelles, une vitesse d’exécution hors pair  de leurs offensives  dans  cette partie Est de la RDC.  Rien sans faux, il  y a la détermination qu’ont ces militaires révolutionnaires ,  il se remarque également  la faiblesse  des FARDC , qui ressemblent une armée fantôme , pas combatives , elles décrochent avant et prennent fuite  en insultant les autorités qui leurs dirigent publiquement , une sorte d’indiscipline  notoire  et pillent les bien des populations  peu avant leur  fuite et terrorisent cette même population au point que la population manifeste leur joie , une fois qu’ils  abandonnent une entité, une triste  réalité mais il faut en parler  pour  des générations à venir et pour l’objectivité de la presse.

Ils perdent le contrôle

Nous remarquons  qu’on a vraiment une armée régulière en déroute, qui n’a même pas été soutenue par  ses soit disant ‘’amis’’ l’armée Burundi  comme prévue car eux aussi prenaient fuite dès que les choses chauffent. Un d’espoir total lu sur le visage de la population de l’EST en ce qui concerne leur armée.  Nous remarquons avec regret que le 30 Janvier 2025 lorsqu’ils ont atteint la ville de Goma, toute la population    de l’Est de  la RDC  attendait une vive réaction de Kinshasa, mais le regret ce qu’il tarde à réagir, pas de l’électron choc  après la prise de Goma comme celle de Bunagana,  pourtant le Président Félix Tshisekedi avait promis une riposte vigoureuse.  Nous avons tenté d’interroger  certaines populations  quant à ce,  elles répondent que  la Président de la République n’est pas un homme de parole, il préfère faire sa ‘’diplomatie  inefficace’’, voyager  d’un état à un autre  même quand l’une de ses villes est prise  en lieu placer de se soucier   de sa population.

Kinshasa  compte sur des  appuis  extérieurs 

Un autre m’a dit  que : «  Le Président Félix Tshisekedi compte plus sur ses amis, il pense qu’ils vont combattre à sa place pourtant non, une triste réalité » déclare-t-il en  ajoutant  qu’il compte beaucoup sur des accusations gratuites, ne se basant à aucune preuve quand il parle   par Exemple de Joseph Kabila qui serait impliqué dans cette guerre.  Les FARDC  restent plus démobilisées et démotivées, nous l’avons constaté avec la prise de l’Aéroport de Kavumu, plus d’accès par la voie aérienne  dans les deux provinces sœurs. Le Burundi qui se retire  bizarrement,  l’Ouganda  qui semble joué le double jeu , l’Afrique du Sud  qu’on a vu  se battre aux côtés de FARDC et perdre ses 14  militaires  dans ce combat  et les congolais se posent aujourd ‘hui  la question de savoir s’il existe une armée qui veut se battre à la place des FARDC ?  Un sérieux problème  car pour l’heure on en trouve pas cette armée-là, qui veut exposer  ses soldats  parce  le sérieux  manque dans le chef de  nos  Responsables.

Des dénonciations improductives 

Au chapitre des dénonciations   dans le monde diplomatique ne changent  absolument rien pour le moment avec ce tâtonnement du Président Félix Tshisekedi , tantôt , c’est le Rwanda qui agresse la RDC, tantôt , c’est son prédécesseur Joseph Kabila ; De  l’autre côté,  le cessez –le-feu n’est pas respecté, la fusion entre les deux  processus de paix tant attendu avec l’échec criant de la rencontre Felix Tshisekedi et Paul Kagamé  au Luanda , une sorte du temps perdu car la diplomatie semble  morte et au point mort, ce sont des armes qui parlent en ce moment  et l’AFC /M23  a l’avantage sur le terrain ,  cela est visible à tout observateur lucide. Bref, l’EAC semble favorable  à l’AFC/M23  et la SADC   favorable  pour Kinshasa.  Ce constant fait,  ce que l’Union Africaine soit   vue comme une organisation impuissante  de traiter     les affaires africaines  parce qu’elle prenne des positions selon ses intérêts et ses préférences.

Solution  peut être possible par des dialogues francs

En tout cas,  le problème  congolais n’est pas seulement un conflit armé, un problème sécuritaire  mais c’est également un conflit interne , politique  qui est très tendue  avec le projet de changement de  la constitution  l’arnaque politique par le pouvoir actuel à travers par exemple  sa’’ Force du progrès’’ , une armée dans une autre armée , qui a implanté  ses prisons , ses jugements  et ses amandes,  ,  des  arrestations  ciblées   des opposants politiques , des acteurs des mouvements citoyens  et des chasses aux sorciers  ainsi qu’un abus  du pouvoir sans précèdent au point de museler la presse, bref  le recul de la  jeune démocratie  déjà mise sur pied par beaucoup de sacrifices  …  La voie est ouverte donc  à des conciliables, politiques  comme  celui   du processus de paix amorcé  par  les évêques catholiques et protestants de la RDC   afin de trouver une sortie de crise.   Donnons  la chance   à ce processus de paix pour éviter un bain de sang. Des congolais peuvent mourir croyant faire un sacrifice suprême mais au finish,  il  n’y aura peut-être pas gain de cause. . La guerre n’est donc pas une solution magique  à ce problème qui guette la RDC.  Repenser aussi au dialogue franc.

Rédaction Centrale Emergence Plus.

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