RDC- Rwanda et Burundi : 800 femmes commerçantes transfrontalières mettent fin à leur analphabétisme

Alphabétiser 800 femmes petites commerçantes sur  les frontières entre la RDC et le Rwanda  et le Burundi, c’est  l’objectif d’un projet d’appui de l’Organisation  Alerte Internationale dans huit villes  transfrontalières de la région. A Goma, c’est l’organisation ALPHA UJIVI qui  assure la formation de ces petites commerçantes. A l’occasion   de la célébration de la journée Internationale de l’Alphabétisation  le mardi 08 septembre  dernier. Ces femmes formées ont présenté au public  ce qu’elles maîtrisent faire  dont la lecture, l’écriture et le calcul.  Pour elles,  ces travaux leur permettent de bien  mener leur travail quotidien.

«  J’achète les citrons de 5000 Francs congolais  pour les revendre  à 7000 Francs Congolais » témoigne une femme, 44  ans révolue, Kabuho Marthe peut vendre à ce jour  à mieux ces fruits et espère réaliser un bénéfice sur son capital engagé.» déclare-telle.  Chose qu’elle avait du mal à faire  peu avant cette formation assurée par ALPHA UJIVI.  Tout comme  Marthe, Rachel  Musubaho, la trentaine révolue, mère de neuf enfants  s’est dit etre contente de savoir lire normalement. Elle soutient n’est pas oubliée les raisons qui l’ont empêché  d’étudier normalement pendant son jeune âge : «  quand j’étais enfant, je n’ai pas été à mesure d’étudier car mon père a été polygame  et ma mère   a été  là, seule  pour    assurer notre survie, nous chercher à manger, les soins médicaux   »  déclare-t-elle en poursuivant c’est pour quoi, ils n’ont pas été à l’école.  Cette femme pense qu’aujourd’hui, elle est la plus heureuse car elle l’avait du mal à calcul son commerce  et lire  ses texto sur son portable. Cette formation accélérer  d’adultes m’aide beaucoup.

Un blocage au développement

 Désormais, cette femme sait calculer  et ne connait plus de pertes  dans son petit commerce. Par ailleurs, des observateurs lucides soulignent que,  l’analphabétisme   est un frein au développement  avance Nicole Kasongo, Cheffe de bureau  de l’éducation non formelle à la Division Provinciale  des Affaires Sociale  au Nord-Kivu : «  les femmes sont les plus touchés  dans ces problèmes. Si nous comptons  à ce jours, ce sont des femmes qui ne savent ni lire moins encore écrire  et elles sont majoritaires dans notre province » explique-t-elle. Elle pense que, c’est un fléau que tous doivent combattre pour  afin de trouver des solutions durables. L’actuel monde est celui dont tout le monde devra etre a mesure de mieux lire, écrire et aussi calculer   souhaite -telle en soulignant que l’alphabétisme est un frein au développement d’une nation.

Une journée de plaidoyer que de sensibilisation

 Soulignons que, l’Organisation Alpha UJUVI  travaille dans ce secteur de la vie communautaire depuis cela  17 années et compte mettre au profit  cette journée Internationale de l’Alphabétisation  afin de sensibiliser notre communauté  sur cette question combien épineuse.  Sœur Déodatha  Bunzigiye, Coordonatrice  pense ainsi : «  c’est jour une journée de plaidoyer  et de sensibilisation  à tous les différents niveaux dont celui des autorités, des familles, des églises  et mêmes des bénéficiaires de ce dit programme »  s’explique-t-elle.  Ces fermes formées ont aussi été initiées à l’usage  de nouvelles technologies de l’information et de la communication dans leurs business. Elles sont toutes motivées  de poursuivre cette formation à une autre dimension dont l’apprentissage de la langue  française  ont  telle  insistées.

Norbert Mwindulwa

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