Nord-Kivu : Cinq journalistes, humiliés par l’UNPC afin d’étouffer leur idée de créer une autre association de presse à Goma, ces derniers se réservent de tout droit de saisir la justice

L’UNPC  section Nord-Kivu a publié un tract sur les réseaux sociaux et médias du pays en date du 28 Août en cours à Goma ,  un document mal fait   sur lequel,  on pouvait lire  les cinq noms des  journalistes  appuyés par  leurs  portraits  pour informer les services de l’état et le public sur leur probable  usurpation  de qualité de journaliste.  Ces journalistes nommés usurpateurs dont Norbert Mwindulwa de l’Emergence plus, Germain Cikuru d’Emmanuel TV, Melis Boazi  du potentiel de Kinshasa ou correspondant dans la région et Darius Assanka, correspondant de plusieurs médias, qui  feraient du désordre sur le terrain.  Pourtant, c’est un simple prétexte ou  un moyen de pression utilisé  par  cette association des journalistes pour les  décourager à créer  leur propre  association des journalistes. En effet, il y a plus deux ans  depuis que  plusieurs choses  ont changé à l’UNPC/Nord. La gestion opaque devient monnaie courante dans cette structure, le tribalisme en outrance  où  ce sont les mêmes noms ou mêmes figures qui reviennent quand il s’agit  de sélectionner des journalistes pour aller couvrir les publireportages ou suivre des formations de grandes factures en faveur des journalistes.

Plusieurs causes ont poussé les victimes d’aller voir ailleurs

 Les victimes soucieux de leur avenir professionnel ,  soutiennent qu’il s’est érigé à l’UNPC/Goma une gestion sans partage, manque de collaboration avec tout journaliste d’autres communautés qui n’est pas seule de la présidente, manque d’explication sur la gestion de fonds qui entre à l’UNPC,  un comité presqu’inexistant car depuis son installation, le vice-président n’a jamais été à son  poste et non plus remplacé,  son secrétaire  lui n’ont plus et son directeur de discipline qui travaille depuis plus de deux ans à l’étranger laissant ainsi son poste à son adjoint.  La présidente Rosalie Zawadi  acculée par son travail à la Monusco n’a du temps que pour sélectionner les tiens et partager leur butin. Pour le Secrétariat,  celui qui assumait l’intérim,  donc l’adjoint du secrétaire est presque chassé par la cheffe car déjà remplacé par une personne de son choix au mépris des textes légaux. Certains de ses collaborateurs qu’elle estime être frères et sœurs de sa communauté jouent les rôles des absents pour couvrir ses arrières.   C’est la raison qui a poussé les  journalistes mis en cause de  vouloir créer une  autre structure  qui devra  leur  aider à consolider  la solidarité et l’entraide mutuel.

Une goutte d’eau qui a débordé

Chose qui n’a pas plu  les auteurs du dit  tract car il est signé  comme lettre administratif par  la présidente de l’UNPC et son frère tribale, l’un des chargés de discipline sous le nez d’autres membres de la commission de discipline. Là encore, la procédure n’a pas été respectée car d’autres membres de la commission de  discipline n’ont pas été contactés pour prendre part à cette décision dont le plus sage d’eux, le vieux  Elongo Kandakanda et les autres.

Mais, tous sont des vrais journalistes !

 Curieusement  les journalistes vilipendés comme usurpateurs  sont  tous des  vrais journalistes de longue date et certains détiennent  des cartes membres de cette corporation pour certains  et mêmes des diplômes universitaires en journalisme avec l’expérience de plus de 13 ans pour tous les quatre. Une véritable loi du foret au sein de l’UNPC section Nord-Kivu. Ils sont exposés aux mépris de tout le monde pourtant le vrai  motif de cette publication était de les ridiculiser  pour les  décourager de créer leur nouvelle association qui protégerait leurs intérêts et aussi couvrir les maux qui rongent cette structure non étatique créée  dans l’objet de jouer le syndicat des journalistes. Pris par colère, les journalistes d’autres ethnies sont venus en masse pour soutenir la déclaration faite par leurs pairs sur la protestation de ce tract dirigé en cascade par la responsable de l’UNPC /Nord-Kivu dans le but de nuire à la personnalité de  ses collègues. Les victimes ont proteste ce tract qui n’a ni objet moins encore la forme d’une lettre administrative. Ils se sont  réservés de tout commentaire, mais aussi le droit d’aller en justice pour être remis dans leur droit le plus légitime. L’affaire est à suivre

Rose Kashala                              

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