Nord-Kivu /Goma : Les sages-femmes, à l’école du savoir pour diminuer le taux de mortalité lors des accouchements

Des milliers des femmes meurent chaque année suite à la complication d’accouchement pourtant évitable. Pour la plupart de ces femmes, en période de crises, elles risquent leur vie par manque des services appropriés. C’est pour réduire le taux de mortalité de ces femmes lors de l’accouchement en temps de crises que,  le Fonds des nations Unis  pour la Population initié la formation aux sages-femmes à Goma afin de palier à cette situation.

Trente sages-femmes  dont huit hommes, venus  des provinces différentes de la RDC affectées par la crise humanitaire liée à l’accouchement. Ces spécialistes vont constituer désormais la première poule des sages-femmes humanitaires.  Une formation de 5 jours leur a été offerte   ce 20  Avril en cours     à Goma par  UNFPA. L’une des responsables de UNFPA, Henriette  Eke, conseillère sage-femme pays à UNFPA   dit  en ce terme «  si le taux de mortalité est élevée en RDC en temps normal, en crise, il devient plus grand, d’où  la nécessité de mettre en place ce poule de sages-femmes » déclare-t-elle en ajoutant qu’ils peuvent être déployés dans des zones à haut risque.  « Le délai de leur baisse c’est que nous avons, ils parlent de  846 décès maternelles  pour 100 milles naissances vivantes, dernières données officielle que nous connaissons  » renchérie  son collègue qui n’a pas voulu qu’on cite son. Ce dernier souligne que la lutte contre la mortalité maternelle est encore un sujet de préoccupation pour le Gouvernement congolais et  UNFPA est là, pour l’accompagner

En situation humanitaire, elle s’aggrave.

 En situation  humanitaire particulièrement, notre source révèle que, ces statistiques vont s’augmenter si la RDC et ses partenaires n’agissent pas  efficacement. Les statistiques  donnent la situation inquiétante en temps normal pour le pays, mais en crise c’est crave, d’où l’importance de vouloir prévoir des réponses efficaces en situation humanitaire  afin de réduire cette surmortalité.  Cette situation est provoquée par le fait que les gens se déplacent de leur milieu naturel, les femmes accouchent dans des conditions  difficiles notamment  dans des tentes ou dans la brousse, sur le sol et cela sans aucune mesure sanitaire prérequis. L’un des facteurs qui augmentent la sur mortalité  des femmes et enfants.  Une initiative  qui a été salué par  Wenga Génèrose, une sagefemme de Goma , pour elle, la santé  de reproduction est un secteur  qui jusqu’à ce moment le moins appuyé au Nord-Kivu «  la sage-femme n’a jamais été considérée comme une plaque tournante dans le services de santé pourtant dans la situation de crise , le soins de santé de reproduction augmente et aussi  le risque de sur mobilité , surmortalité  en défaveur de la femme enceinte et au nouveau-né » explique-t-elle  et d’ajouter, ce dans ce contexte qu’elle soutient que la sage-femme , est un personnel très capital  à amener dans des interventions car elle va  aider à réduire de par sa formation spéciale  cette surmortalité. La situation que Tujakwile Florence, sage-femme venue de Kasaï à Tshikapa dit avoir vivre  pendant la crise de Kamwina sapu «  chez moi au Kasaï, nous avons connues  des situations très difficile. Entant que sage-femme, j’ai vu beaucoup d’enfants et de femmes enceintes, là où, il y avait des refoulements, il y a eu aussi des cas déplorables » se souvient-t-elle en continuant qu’il y a eu d’interventions non spécialisés.

La formation, un plus pour réduire la mortalité

 Elle pense qu’avec cette formation qu’elle a bénéficié avec des moyens, elles peuvent en faire face  et éviter la mort à plusieurs femmes et enfants. Elle souligne qu’on peut mourir en donnant la vie, c’est inconcevable. Désormais , ces sages-femmes seront utilisées comme des consultantes au sein de UNFPA  afin d’intervenir dans des régions de crise  informe  Henriette  Eke «  on a une ressource qui sera déployée des temps en autre et aussi de moyens seront mis à leurs  côtés  pour qu’elle agissent efficacement , les équiper, leur doter des cliniques mobiles  pour absorber des femmes qui ont plus besoin de maternité »  rassure-t-elle.  Il faut dire qu’entre 2016 et 2030, dans le cadre de  l’objectif du développement durable, l’idéal est de faire passer le taux mondial  de mortalité maternelle en dessous de 70¨% pour cent milles naissances.

Norbert Mwindulwa

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