Lambert Mende réagit sur le propos du président français tenu le 23 mai en cours à l’issu de la visite du président Paul Kagamé dans son pays. Emmanuel Macron soutenait l’initiative prise par l’actuel président de l’Union Africaine en lien étroit avec le président d’Angola Joao Lourenço avait affirmé sur l’application de l’accord de la saint sylvestre., les autorités congolaises réclament des explications qualifiant ce propos d’ambigu.
S’exprimant le 28 mai encours à Kinshasa au cours d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement de la RDC a réagi avec prompte et réaffirmé que la RDC est jalouse de sa souveraineté et ne laissera personne ou groupe d’intérêts en Afrique ou hors du continent s’ingérer dans ses affaires intérieures et se substitués aux peuples congolais pour décider de son devenir. En attendant des clarifications et des détails sur les propos du président Français, le gouvernement congolais a rappelé par le truchement du ministre en charge des médias que « l’égalité souveraine des Etats proclamée par la charte des Nations Unies est un principe intangible, un horizon indépassable des relations internationales et un dénominateur commun entre tous les Etats » insiste Lambert Mende. Il poursuit qu’en vertu de ces principes « aucun état n’a les droits de s’arroger unilatéralement ou via des arrangements ou des alliances particulières, une responsabilité sur le destin de la République Démocratique du Congo » s’acharne-t-il. A en croire le porte-parole du gouvernement de la RDC , les connivences, les combinaisons et les tentatives de déposition des congolais au profit des groupes d’intérêts extérieurs dans le but de promouvoir des besoins stratégiques des groupes d’influence en intelligence avec des prédateurs notoires dont certains ont par ailleurs déchiré de manière ostentatoire le brevet de la démocratie dans leurs propres pays ne sauraient en aucune manière nous intimider ou avoir raison de notre détermination à poursuivre le combat engagé par notre peuple pour prévenir notre pays contre leurs abus voraces.
Norbert Mwindulwa