Goma: L’honorable Josué Mufula dénonce l’indifférence des autorités face au détournement qui a été montée par la COOPEC Imara contre de son électorat

 Le Député National, Josué Mufula n’est pas confortable dans son siège, faute de non  traitement  du dossier  COO¨PEC Imara. Il a de nouveau  adressé une correspondance  aux autorités du pays pour que  ce dossier trouve gain de cause.  Ainsi, l’élu de Goma  a fustigé  ce laxisme  de certaines autorités face  aux malheurs de ses électeurs ainsi ses compatriotes. Il a dit dans l’une de ses correspondances  il ya  de cela  deux jours  passés.

Le Député National Josué Mufula ne ferme pas ses yeux sur  ce dossier qui a rendu ses concitoyens  pauvres.  Cette fois-ci, il a écrit  des lettres  au Gouverneur  de la Banque Centrale et au Ministre National  des Finances.  Selon  lui : «  Compte tenu de la multitude des mémos et autres pétitions adressés par les victimes de cette grave crise aux autorités du pays, hélas sans aucune suite favorable, me situant dans les prorogatives me reconnues par les textes pré-rappelés, je vous adresse la présente question afin d’éclairer la représentation nationale sur ce sujet préoccupant »  écrit-t-i  et  de contribuer ainsi à la recherche d’une solution urgente à même de soulager notre population dont les économies se trouvent jusqu’à cet instant bloquées par cette Coopérative depuis plus ou moins 6 ans.  C’est pourquoi, Il a convié  d’indiquer d’ailleurs que,   la COOPEC-IMARA n’est pas la seule à avoir plongé la population dans cette situation lugubre.  Cet élu s’est également  souvenu des  cas de la Mutuelle de Crédits et d’Epargne du Congo (MECRECO) qui a plongé bon nombre de nos concitoyens dans un gouffre de misère, de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC) récemment liquidée et qui vient également de plonger des milliers des congolais dans le désespoir et surtout dans le chômage en cette période difficile suite à la crise liée au CORONAVIRUS.

 Il a posé quelques questions à ses destinataires

 De ce fait et étant donné que, la Constitution de la République Démocratique du Congo, en son article 34, garantit le droit de propriété et que dans le cas d’espèce des centaines de milliers des congolais sont privés, si pas escroqués, jusqu’à ce jour de leurs avoirs injustement, nous nous permettons de vous adresser, en trois volets, la question ci-après :  Monsieur le Gouverneur, quel est l’état d’avancement à ce jour du Plan de Redressement de la COOPEC-IMARA décidé par la Banque Centrale du Congo de commun accord avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo ?  Quelle explication pouvez-vous donner face au retard pris dans le règlement d’une situation aussi inquiétante qui perdure au sein de cette institution financière ?  Enfin, quelle assurance pouvez-vous donner à l’ensemble des épargnantes victimes de cette crise ? A quand donc le début du remboursement de leurs dépôts ?

La  BIAC n’a pas été oublié pour ces questions  

 Quelle est la motivation de votre décision de liquider la BIAC  après quatre ans de gestion?

 Une grande banque comme celle là, n’y avait- il pas de possibilité d’ouvrir les capitaux aux autres sociétés locales ou internationale?  Sur la base de la situation réelle de la banque, quelles sont les implications sur les épargnes des clients et des salariés de la banque au delà des aspects légaux que nous connaissons tous? Quel est le chronogramme pour qu’ils rentrent dans leurs droits ? ainsi  l’élu de Goma , le Député National Josué Mufula reste  dans  sa soif  afin de savoir plus quel sort  a été réservé à ses concitoyens  qui sont en même temps  ses électeurs pour la plupart.

Norbert Mwindulwa 

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