C’est le lundi 27 Avril qu’entre en vigueur la mesure de grâce accordée par l’ICCN aux cultivateurs. Ils ont trois mois, les populations riveraines du Parc National de Virunga pour récolter et évacuer leurs produits de champs, les agriculteurs de la parte Binza. Mais seulement, ces cultivateurs opposent une résistance farouche aux conditions fixées par cette organisation de l’Etat Congolais. Ils parlent des conditions non bénéfiques.
Aucun agriculteur n’a accédé ce lundi 27 Avril 2020 dans son champ. Une date d’application de la mesure de grâce accordé par le Ministre national de l’environnent Claude Nyamugabo. Selon eux, ils parlent de piège tendu par l’ICCN. Dans le document écrit par l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature, cette organisation étatique leur donne huit conditions à suivre scrupuleusement. C’est nomment de pouvoir récolter que leurs produits vivriers, ce que digère mal ces cultivateurs. Ils soutiennent qu’ils disposent d’autres cultures parraine à l’instar de la culture caféine. Cacao, Palmier à huile. Leur entrée comme leur sortie dans le Parc de Virunga reste également conditionnées par les dépôts de leurs cartes d’identités encontre partie d’un jeton livré par les éco-gardes. Ceci ne peut se faire que par une seule porte d’entrée entre autres exigences.
Vouloir une chose et son contraire
Toutes ces exigences constituent pour les habitants du territoire de Rutshuru précisément à Binza une pomme de discordance. Après des analyses minutieuses à ces conditions de l’ICCN, ces population cultivatrices dont le Gouvernement Congolais a accordé 30 jours d’accéder à leurs champs pour récolter leurs produits vivriers soulignent que toutes ces conditions ne croisent pas leurs attentes. Ils renvoient la balle au bon à l’ICCN de leur alléger ces conditions. L’un deux, à la personne de Patrick Kiroa en dit plus : « nous leur demandons pacifiquement d’envaler toutes ces mesures car ils ont parlé des mesures de grâce, aux côtés desquelles, ils mettent beaucoup d’autres conditions. Donc c’est vouloir une chose et son contraire » regrette-t-il en poursuivant qu’ils plaident d’accéder à leurs champs dans toute quiétude. Il faut dire que sur ces décisions datant du 22 avril en cours, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature avait souligné qu’il a accordé ces mesures en réponses des mesures d’urgences sanitaires décrétées par le Président de la République. Des mesures qui encouragent le renforcement la résilience alimentaire des populations congolaises.
Junior Akilimali